Mémoire du Futur

L'association

Créée en 1993, publiée au journal officiel du 6 octobre de la même année, cette association a pour objectif l’entretien de la mémoire et le rappel des évènements qui ont fait l’histoire de l’Europe.

Avec le temps, cette association s’est orientée vers quatre types d’actions :

  • La préservation du patrimoine bâti en intervenant directement sur le terrain par le biais de camps de restauration et de formation. C’est à ce titre qu’elle intervient à La Chapelle-Basse-Mer pour la sauvegarde du prieuré Saint-Pierre-ès-Liens ; à Barbechat pour la sauvegarde de la sacristie de la chapelle Sainte-Madeleine.
  • La préservation et la restauration d’objets historiques, notamment cultuels. À ce titre, elle a ainsi sauvé plus de 1 000 croix lesquelles sont retournées dans le domaine public, dans le domaine privé ou encore dans des musées.
  • L’organisation de voyages culturels historiques et de pèlerinages.
  • L’organisation de conférences principalement à Rennes, Nantes, Vannes, Saint Malo, Quiberon, Paris, et à travers la France entière et l’Europe.

Reynald Secher

Reynald Secher

Reynald Secher

Président

 
L'histoire de la Chapelle

Fondée au Xe-XIe siècle à la frontière brito-française par les moines venus de l’abbaye de Marmoutier sur les terres du seigneur Bassamerus, le prieuré Saint-Pierre-ès-Liens est la première structure religieuse de la future paroisse de La Chapelle Basse-Mer.

Échangé contre d’autres terres appartenant au chapitre de la cathédrale de Nantes, ce prieuré devient la première église paroissiale jusqu’au transfert du bourg au XIVe siècle.

À cette date, elle devient alors chapelle secondaire tout en conservant jusqu’à la Révolution l’ensemble de ses privilèges, notamment ses registres paroissiaux et sa fondation.
Confisquée en 1790 lors de la nationalisation des biens du clergé, elle est vendue comme bien national. Renationalisée le 1er août 1793, elle est de nouveau revendue au même propriétaire qui la concède gracieusement à la paroisse. Cette dernière va la restaurer à la suite de son incendie par la colonne infernale commandée par le général Cordelier, les 10 et 17 mars 1794.

Lors de la troisième nationalisation des biens du clergé en 1905, elle est abandonnée par le clergé paroissial qui se trouve dans l’incapacité de l’entretenir faute de moyens financiers. Elle tombe alors en ruines. À la suite d’un arrêté de péril communal, elle est condamnée à la destruction.

Rachetée le 13 mai 1992 par Reynald Secher, natif de la Chapelle Basse-Mer, elle est restaurée, la sacristie reconstruite, le cloître reconstitué et le prieuré original agrandi sous l’autorité de l’association Mémoire du futur de l’Europe.

Reynald Secher

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Photo du XIXe siècle prise par le Dr Renoul qui a servi de base pour la reconstruction.

La Chapelle

Accès au chantier

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